
Dans ce post, je vous parle d’hyperémotivité qui comme on l’a vu, est une branche de l’hypersensibilité.
On m’a déjà dit que je suis "too much", que je prends tout trop à cœur et que mes réactions sont excessives.
Émotionnellement parlant, on me voyait souvent comme une bombe à retardement défiant toute logique, prête à exploser à n’importe quel moment. 💥
Et c’était pire lorsque cette non-gestion de mes émotions me conduisaient à subir des crises d’angoisse. 😖
À l’intérieur de moi, mes émotions sont tellement intenses que je peux pleurer à chaude larmes, puis rire aux éclats en l’espace de 2 secondes. En général, je parle d’ascenseur émotionnel. 🛗
Non, je ne suis pas bipolaire, je suis simplement hyperémotive. (Je parlerai également du trouble bipolaire et autres sur ce groupe) 😳
Je pleure énormément, parce qu’un "rien" me touche : films, publicités, musique, un beau paysage, ou de simples mots à l’égard d’une personne. Tout est bon pour me mettre la larme à l’œil que ce soit de joie ou de tristesse. Et je ne parle pas d’une petite larme. Il s’agit toujours de larmes de crocodiles. 🐊
Si je suis heureuse, je ressens une joie intense qui me rend hyper-excitée comme une pile électrique et dans ces cas-là, je ne tiens plus en place. (Déjà que je suis hyperactive alors imagine…) 😅
Si je ressens de la colère, je démarre au quart de tour et je monte directement en pression. Je passe de 0 à 100% sans aucune étape. 🤯
Chez moi, les émotions durent parfois pendant plusieurs jours, et parfois dans toute leur intensité. 🔥
Pendant très longtemps, j’ai fait mon possible pour refouler ce trop-plein d’émotion, parce que :
C’était compliqué au niveau relationnel. 😕
J’en avais marre de subir les reproches et les émotions des autres. 😓
À force d’entendre que j’étais "trop", j’ai voulu devenir "juste ce qu’il faut" pour qu’on m’accepte. 😶
Cependant, au-delà du fait de me sentir vraiment différente, j’hébergeais également énormément de culpabilité à la suite de mes réactions. 😳
Je suis passée par un stade où j’ai voulu ne plus rien ressentir du tout. 🥺 Déjà parce que c’était trop ! 😖 Pas de juste-milieu, donc je ressentais mes émotions x1 000 et celles des autres x1 000également. Et ensuite parce que je souffrais beaucoup trop. 😥
J’en parle d’ailleurs dans mon autobiographie "Rebirth" où je dis que ça aurait été tellement plus facile de pouvoir choisir, comme on choisit des produits dans un supermarché, du genre : "Joie ? Oui, je veux bien ressentir la joie. Colère ? Non, merci, je passe." 🛒
Je me suis donc attelée à ne plus rien ressentir et j’ai réussi au point de me couper de toutes mes émotions négatives comme positives. J’étais une coquille vide. J’étais comme un zombie et ce n’était clairement pas la solution. 🤦♀️
Heureusement pour moi, j’ai évolué, j’ai compris que les émotions étaient nécessaires à mon bien-être. 🙏
J’ai finalement appris comment appuyer sur les boutons de cet ascenseur émotionnel. J’ai donc retrouvé mes émotions, mais aussi celles des autres et je le vis très bien aujourd’hui. 🥰
J’aime mes émotions et je pleure tellement, si tu savais. Je pleure de joie comme de tristesse et je suis complètement OK avec ça. Je trouve même ça magique de pouvoir ressentir les choses aussi intensément, c’est un réel atout. 👌
L’hyperémotivité est donc une haute sensibilité émotionnelle. Si elle est subie et incontrôlée, comme c’était mon cas il y a quelques années, elle peut être source de souffrance. 😨
Quelques rappels et petites choses à savoir :
L’hyperémotivité est une branche de l’hypersensibilité.
On peut être hypersensible, mais pas hyperémotif(ve). À l’inverse, si on est hyperémotif(ve), c’est qu’on est hypersensible.
L’hyperémotivité n’est donc pas directement liée au HPI, mais à l’hypersensibilité.
L’hyperémotivité peut également être déclenchée par un choc émotionnel, ce qui implique que tout le monde peut être concerné par l’hyperémotivité (qui sera donc une hypersensibilité provisoire).
Certains problèmes liés à la thyroïde peuvent également provoquer les mêmes "symptômes" que l’hyperémotivité.